VOTRE COMMUNE

Son histoire

Plessis Gillon jusque 1267, le village pris le nom de Plessis L’Évêque à cette époque, en l’honneur d’Aléaume, seigneur du lieu, fils de Milon de Cuisy et évêque de Meaux pendant 12 ans.
Après avoir repris quelques temps le nom de Plessis Gillon en 1793, Révolution oblige, la commune a retrouvé son évêque et ne l’a plu quitté depuis.
Bien que n’ayant jamais été important, le village était déjà connu vers l’an 1000 et tire son nom de sa situation, où le mot de plessis signifie maison au lieu de plaisance ; le village doit tirer son nom d’un fief de l’évêque.
Situé en région parisienne, assis au pied d’un coteau boisé qui l’abrite au nord, c’est en effet un site agréable d’où l’on jouit de quelque côté que l’on se tourne d’un coup d’œil charmant.

Rue des vieux moulins Le Plessis l’Evêque

Après ce qu’il était convenu d’appeler la belle époque, la période comprise entre les deux guerres fut une ère de stagnation peut être due aux difficultés engendrées par quatre ans de conflit intense qui mis à part l’aviation n’a pas eu pour conséquence une évolution significative de ce que l’on nomme actuellement qualité de la vie.

Le village, très rural, ne connaissait guère qu’une activité agricole avec quelques emplois dus aux carrières de gypse des environs. Dans ces conditions la population était peu nombreuse et travaillait sur place. Si quelques uns faisaient chaque jour, à pied bien sûr, le trajet de Cuisy ou de Monthyon pour, au prix d’un dur labeur dans les plâtrières, obtenir un salaire peu élevé, beaucoup étaient occupés au travail de la terre.

Cinq fermes plus ou moins importantes se partageaient l’espace agricole.

Rue du pomeret Le Plessis l'Evêque

Un café tabac épicerie au 27 rue du Pommeret, un autre débit de boisson tout à côté au 33 de la même rue complétaient le panorama du commerce local. Si le premier était le siège des joueurs de cartes du dimanche, le second était pourvu d’un piano mécanique au son duquel dansaient quelques couples au grand dam d’un vieux voisin qui pestait contre ces jeunes incapables de marcher se déplaçant à vélo, ces engins de perdition , qui d’ailleurs profitaient à tous puisque presque après avoir distribué le courrier pédestrement, à partir de Juilly, les facteurs ont été dotés par leur administration de l’une de ces bicyclettes tant critiquées par les anciens.

Tardivement un seul poste de téléphone relié à la cabine manuelle d’Iverny est venu améliorer la communication. Les portables sont encore bien loin !

Mais depuis toujours les humains et les animaux utilisent de l’eau et à cette époque chaque maison recueillait la pluie dans une citerne. Utilisée pour le lavage du linge, la toilette et divers usages, elle n’était pas potable sauf au sortir d’une fontaine filtrante dont quelques nombreux puits bien souvent en copropriété. Beaucoup ont été comblés mais il en reste quelques uns notamment un bel exemple au 49 rue du Pommeret.

A dater de 1934, une canalisation où transitait une eau de source de très bonne qualité fut installée alimentant deux bornes fontaines : l’une rue du Moulin et l’autre à l’église.

Le Plessis l'Evêque

Ce n’est qu’en 1928 qu’apparut la fée électricité venue écourter dans chaque foyer les longues soirées d’hiver. Un an plus tard , la commune se dotait d’une salle de mairie qui se partageait avec l’école et le local de l’ancien presbytère.

L’emplacement de l’actuelle mairie était occupé par une maison en ruine, une autre habitation aux trois quarts démolie assombrissait l’angle formé par la rue de la Place et celle du Moulin. En face une grange périclitait tandis qu’au 5 rue du Pommeret, une demeure bien qu’occupée était en état de vétusté avancée. Une quarantaine de constructions abritaient une population inférieure à 100 habitants et cette situation a longtemps perduré puisque ce n’est guère qu’après 1950 que les ruines ont disparu laissant place à quelques constructions neuves particulièrement rue des Champs, qui n’était à l’époque qu’un chemin de terre.

L’enseignement a toujours et l’on possède des documents, listes des enseignants et des élèves qui prouvent un effectif n’ayant jamais été au delà de 15 enfants. Ce petit aperçu de ce qu’était le village peut donner une